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Sociologue en développement local et ingénieur biomédical de formation initiale, j’ai toujours partagé mon temps et mon énergie entre mes activités professionnelles artisanales et l’action sociale ou humanitaire. La découverte d’autres modes de vie, d’autres métiers, d’autres cultures… a permis de nourrir ma curiosité naturelle et mon désir d’apprendre. La photographie et l’écriture ont ainsi été mes compagnons pour mémoriser ces échanges humains en essayant de conserver les émotions qui en découlent inévitablement. J’aime à penser que « La différence est un bien commun ».

Aujourd’hui, je m’attache à comprendre la situation et les comportements des personnes défavorisées sur le plan économique, social ou culturel, qui ne peuvent pas avoir accès à des services publics ou des soins de proximité, à des logements décents ou à un travail correctement rémunéré, à des réseaux de communication performants ou à une justice efficiente.

Je tente ainsi de découvrir comment ces groupes humains « invisibles » survivent et trouvent les moyens pratiques de répondre aux problématiques actuelles et aux choix sociétaux induits par les priorités que se donnent nos gouvernements ; toutes ces décisions politiques déconnectées des réalités quotidiennes du plus grand nombre et qui accentuent les inégalités ou renforcent le sentiment d’abandon, les peurs et la défiance.

J’aimerai que ce recueil de témoignages et ces observations éclairent sur la possibilité d’un monde apaisé, solidaire, respectueux des différences et conscient des enjeux majeurs que sont l’éducation, la santé, le partage raisonné des ressources et la préservation de notre planète.

Objectif : « Comment se défendre et préserver le vivant dans le monde d’après 2020 ? »